Non à l'utilisation de la bombe Atomique en Afganistan - La-paix.org
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AVANT PROPOS

Le comité de rédaction de www.la-paix.org ainsi que de nombreuses personnalités ont reçus ce message par e-mail le 10/11/2001, nous avons décidé de le diffuser tel quel, pour votre information et ainsi agir chacun de votre coté pour éviter le pire. Un complément à ce texte a été effectué à la demande de son émetteur Angelo Miranda le 13/11/2001.

Le 12/12/2001 nous recevons un autre message concernant le traité ABM que renient les Américains (Vigilance)

Bonjour,

Les médias ont diffusés l'info suivante : le président Bush et Poutine ont annoncé la réduction du nombre de leur armement nucléaire pour les 10 ans à venir.

Ceci est bien sur de la poudre aux yeux, car il est aucunement évoqué son démantèlement complet, ni le fait que ses puissances nucléaires continu à effectuer des essais de micro-explosions de bombes atomiques, en vue du perfectionnement de ses armes.


Peut-être ces pays et bien d'autres, envisagent peut-être la réduction de ces armes, mais sûrement pas leur efficacité si un usage en est fait.
On ne peut décemment envisager que ses pays gaspillent des milliards de leurs devises pour ensuite les démanteler.

Il est nécessaire de rester vigilant et ne pas se laisser berner par des
nouvelles qui n'en sont pas vraiment.


Vous trouverez ci-joint une information  sur ce sujet de la nouvelle convention de Genève en corrélation avec l'usage possible de l'arme nucléaire. Il m'a été adressé par Bruno Barillot, travaillant à l'Observatoire des armes nucléaires françaises. 

site : http://www.obsarm.org
ses coordonnées : brunobarrillot@obsarm.org

La Conférence en vue de faciliter l'entrée en vigueur du traité d'interdiction complète des essais nucléaires aura lieu à New York, du 11 au 13 novembre 2001, dans le cadre de l'Assemblée générale de l'ONU.

Cette conférence était prévue du 25 au 27 septembre 2001, mais elle avait été reportée à la suite de l'attentat du 11 septembre.
L'objectif de la Conférence est de faire avancer l'entrée en vigueur du traité, c'est-à-dire très concrètement de le faire signer et/ou ratifier par les 13 Etats (dans la liste des 44 qui sont nécessaires pour l'entrée en vigueur du traité) qui ne l'ont pas encore fait, dont cinq des huit puissances nucléaires (1).
Il est clair que toutes les initiatives des puissances nucléaires pour moderniser leurs arsenaux et pour contourner l'esprit du traité d'interdiction des essais tombent bien mal pour faire aboutir les objectifs de la conférence.

Une interdiction totale
Les termes du Traité méritent d'être rappelés :
« Chaque État partie s'engage à ne pas effectuer d'explosion expérimentale d'arme
nucléaire ou d'autre explosion nucléaire et à interdire et empêcher toute explosion de cette nature en tout lieu placé sous sa juridiction ou son contrôle.
Chaque État partie s'engage en outre à s'abstenir de provoquer ou d'encourager
l'exécution - ou de participer de quelque manière que ce soit à l'exécution - de toute explosion expérimentale d'arme nucléaire ou de toute autre explosion nucléaire. »

Ainsi, le Traité interdit toutes les explosions nucléaires expérimentales,
qu'elles aient lieu à des fins militaires ou autres.

Contrairement à certains instruments antérieurs, il vise tous les milieux d'expérimentation et ne fixe pas de seuil à partir de laquelle l'interdiction
s'appliquerait. Il est clairement indiqué, dans son préambule, que son objectif
premier est de « contribuer efficacement à la prévention de la prolifération des armes
nucléaires sous tous ses aspects » et « au processus de désarmement nucléaire ».

Interprétations

Il est vrai que lors des discussions préparatoires au traité, les puissances
nucléaires avaient obtenu une interprétation en leur faveur de cette "interdiction totale".
Il a été convenu que les essais de moins de 1 kilotonne ne déclenchant pas de réaction nucléaire ne seraient pas interdits. Ainsi, les puissances nucléaires qui ont ratifié le traité peuvent effectuer toutes sortes d'expériences destinées à moderniser ou à surveiller l'état de leurs stocks d'armes, à la condition qu'elles se situent dans ces normes restrictives.

C'est ainsi que les Etats-Unis, la France et la Russie effectuent des essais dits sous-critiques qui leur donnent les moyens de mettre au point des éléments de nouvelles têtes nucléaires.
Dans nos contacts avec les élus et dirigeants, il importe de rappeler que
l'interdiction des essais doit être totale conformément au texte du traité et non à des « interprétations » qui portent tort à son universalisation.

Bruno Barrillot

(1) Les 13 Etats récalcitrants :
Algérie, Chine, Colombie, Égypte, États-Unis, Inde, Indonésie, Iran, Israël, Pakistan, Rép. Dém du Congo, Rép. Pop. de Corée, Vietnam
A ce jour, 161 États ont signé le traité
d'interdiction des essais (sur 193 Etats recensés à l'ONU), et 84 l'ont ratifié.

Pour plus d'informations :

Cahier n°7 de l'Observatoire des armes
nucléaires, octobre 2001.

Où en est le traité d'interdiction des essais nucléaires ?
(30 F + port 12 F)
187 montée de Choulans 69005 Lyon
La conférence de l'ONU sur l'interdiction des essais.
Pour une véritable interdiction de tous
les essais nucléaires
BULLETIN D'INFORMATION
novembre 2001 n ° 1 1 3 . 9 F

Afghanistan

Le CICR a demandé le non-recours à l'arme nucléaire avant de revoir sa copie
Les Etats-Unis utiliseront-ils l'arme nucléaire dans les combats en Afghanistan ? La question fait débat outre-atlantique et des membres du Congrès ne se sont pas privé de demander au Pentagone d'employer, pour dénicher Ben Laden, ces fameuses mini-nuke "spéciales anti bunker" mises au point depuis 1997.

En droit international, les armes nucléaires ne sont pas prohibées tant qu'une convention d'interdiction n'a pas été ratifiée. On aurait pu attendre du "dépositaire" des Conventions de Genève qu'il use de son autorité pour faire avancer la nécessité de l'interdiction des armes nucléaires.

Mais non !
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a demandé fin septembre, dans un
memorandum adressé aux Etats-Unis, de ne pas utiliser l'arme nucléaire dans le conflit afghan, avant de revoir sa copie et de retirer cette mention, a-t-on appris le 18 octobre auprès du CICR à Genève.


« On a effectivement remis le 28 septembre ce memorandum et, malheureusement, ce premier document contenait une erreur factuelle, et sur le plan juridique, il convenait de la rectifier », a indiqué à l'AFP Darcy Christen, porte-parole du
Comité. Dans ce premier mémorandum, le CICR affirmait que l'utilisation des armes
nucléaires est incompatible avec le droit international humanitaire. « Ce qui est faux,
juridiquement », a affirmé jeudi M. Christen, avant d'ajouter: « le droit international
humanitaire c o u v re les armes nucléaires, mais ne les interdit pas ». 

Cette « erreur » a aussitôt été relevée par les interlocuteurs américains du
CICR qui ont signalé à l'organisation humanitaire que cette mention n'était « pas
conforme » avec la position du CICR et le droit international. Le président du CICR Jakob Kellenberger a donc lui-même décidé de corriger cette erreur et la référence à l'interdiction de l'arme nucléaire a été supprimée dans le mémorandum, a souligné M. Christen.
Le CICR rappelle qu'en tant que garant du respect des Conventions de Genève sur le droit de la guerre et la protection des civils dans les conflits, il a adressé ce mémorandum sur l'applicabilité du droit international humanitaire, à toutes les parties en conflit, et donc aux taliban au pouvoir en Afghanistan et à la Grande Bretagne, alliée des États-Unis.

Si vous voulez agir, vous pouvez téléphoner, adresser un message ou une
pétition à l'attention du Comité international de la Croix Rouge à
l'adresse email ou par fax. indiqués ci-dessous :

site du Comité de la Croix Rouge International. :
http://www.cicr.org/fr

 ° Comité international de la Croix-Rouge (CICR)
        Centre d'Information publique
        19 avenue de la Paix
          CH 1202 Genève

  °Fax
        ++ 41 (22) 733 20 57 CICR général
        ++ 41 (22) 730 20 82 Centre d'Information publique

  °Téléphone
        ++ 41 (22) 734 60 01

Le CICR garant de la convention de Genève et du droit humanitaire
international est l'interlocuteur privilégié pour faire valoir votre
opinion. Par votre implication vous agissez directement et n'êtes plus
victimes de ce que l'on vous impose insidieusement.

Il est clair que le Droit Humanitaire International a besoin d'être
sérieusement révisé. Il est inadmissible de
continuer à accepter un Droit qui fondamentalement ne respecte pas
l'Humanité. Les textes de  Loi se révisent, ils ne sont  pas immuables.
Une Loi juste est une Loi qui est en faveur de tous et pour le bien de
chacun.

Par cette pétition, les signataires de celle-ci n'acceptent plus cet état de fait, et demandent expressément aux divers signataires du Droit Humanitaire International, d'écrire dans ce dernier, de manière clair, précise et explicite, le non usage catégorique de l'arme nucléaire en cas de conflit.

Merci pour votre participation et merci de faire suivre ce message

Angelo Miranda