Lettre ouverte 6/02/03
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Voici une nouvelle lettre ouverte destinée à Jacques Chirac que nous a fait parvenir Gabriel Enkiri

Vous avez des idées pour la paix vous pouvez nous les envoyer ici

LETTRE OUVERTE

A l'attention de Jacques Chirac
Président de la République

Cher Jacques Chirac,

Je me permets d'intervenir une nouvelle fois auprès de vous, compte tenu de la gravité de la situation. La France risque gros dans cette affaire. Nous pouvons quasiment être éliminés du Proche et du Moyen Orient, puis de l'Afrique, être réduits, en somme, à ce que de Gaulle craignait, "un nouveau Portugal". Enfin, sur le plan économique, les conséquences d'une Pax Americana imposée par la force dans une région riche en pétrole, seraient catastrophiques. Je ne doute pas que vous en êtes conscient. Ou vous entrez dans l'Histoire comme l'homme qui a sauvé la paix, ou vous disparaissez, et nous avec !

Il faut donc prendre le monde a témoin, et agir en s'appuyant sur l'opinion mondiale. J'ai suggéré, dans ma dernière "lettre ouverte" (publiée sur le site la-paix.org) une riposte devant l'Assemblée générale de l'ONU, où vous devez vous rendre, si possible en compagnie de Gerhard Schröder, pour proposer une Grande Conférence pour la paix. Conjointement, vous devez solliciter du Pape une intervention en faveur de cette Conférence - afin que tout le monde catholique et chrétien soit mis devant sa responsabilité. J'ai adressé à l'Osservatore Romano une lettre à l'intention de Jean-Paul II : le Pape ne peut laisser des "chrétiens" fondamentalistes entraîner la plus grande puissance du monde dans une guerre où un milliard de musulmans vont se sentir agressés. Nous sommes dans une situation de crise internationale, encore plus lourde de conséquences qu'en 1939 !

Plus que jamais, cher Jacques Chirac, vous devez vous inspirer de Charles de Gaulle.
Il n'y a plus un seul jour à perdre ! AGISSEZ !

                                                                                                                                              bien respectueusement,

                                                                                                                                                       Gabriel Enkiri